Des mères de famille bien sous tous rapports

Message de Cath:

« L’alcoolisme chez les jeunes mères.
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Phénomène de société, cette inquiétante tendance semble avoir atteint son point culminant la nuit de vendredi à samedi à B. en Brabant Wallon.
Village au-dessus duquel les capteurs de l’IRM ont décelé des traces de vapeur d’alcool supérieures à 78 degrés.
Que fait la police ? « 

Ben, je me pose la question.
D’autant qu’il y a des preuves flagrantes.
Un message complètement incompréhensible laissé à 3h00 du mat (enfin, tapé à 3h00 du mat, mais envoyé plus d’une demi-heure après, non sans avoir été édité 18 fois pour cause de « trop bourrées »).
Des photos (floues, mais c’est un effet artistiquement voulu).
Des noms et des visages reconnaissables (V, V, P, M et M).
Et, last but not least, mon état digne d’un poireau au mieux de sa forme le lendemain d’un ébouillantage pendant toute la journée de samedi.

Alors là, je me pose des questions. Parce que, aussi loin que vont mes souvenirs, je ne me souviens pas d’avoir un jour vu ma mère rentrer beurrée comme un petit Lu (mettez le paquet en entier, merci) après une sortie avec ses copines. Nan, nan, ma mère est une femme bien, elle allait manger une salade avec ses copines et revenait à une heure décente en tenant des discours cohérents. Et avait le regard vif et allègre dès 8h00 le lendemain.
Oui, ça me pose question.
Est-ce que les mères de la génération suivante ont changé à ce point ?

Non, me répondrez-vous, ça existe encore, même dans notre génération, des mères qui ont une vie calme, paisible et douce. Si, si.
J’en suis fort aise.
Mais ça doit pas être moi.
Pire, c’est pas moi NI les 10 autres nanas qui étaient à la même soirée que moi vendredi (et surtout les 4 autres qui ont terminé la soirée dans le même état que moi).

MAIS le lendemain, tout le monde était sur le pont (c’est vraiment pas une image, qu’est-ce que ça tanguait !), y’en a même une qui a réussi à aller chez le coiffeur et une autre qui a fêté l’annif de son homme (je les admire à un point, vous ne pouvez pas imaginer). Perso, j’ai pieuté les 3/4 de la journée, passé le reste du temps à répéter au petit de l’Homme que « maman a mal à la tête, mon chéri », réclamé du Dafalgan à hautes doses et juré mes grands dieux que je ne toucherais plus à l’alcool (du moins, plus avant la prochaine soirée).
Et nos gamins ne sont pas plus mal élevés pour autant. Ni plus malheureux (attention, hein, je ne prône pas l’alcoolisme récurrent !!!!!). Ni traumatisés.
Juste que, là-dedans, les jeunes mères ont passé un moment mémorable. Une soirée à elles. Un truc à part.

C’est ça, peut-être, la différence entre nous et nos mères. Je me tue à le répéter. On peut être mère et avoir dix milles autres vies.
Et, même, être bourrée.

Et ça fait vachement du bien de s’en rendre compte…

On continue à en parler…

En plus du Victoire qui sortira le week-end du premier mars, logiquement, on en parle sur le blog de la Libre !

Mères d’aujourd’hui

Petite piqûre de rappel pour la résa:

RESERVATION EN LIGNE ETATS D’AME

Voilà !

Comment devient-on une Mac addict…

… quand on est une femme, pas geek pour un sous (mais alors pas du tout, rien, niet, nada) et que l’informatique est le cadet de nos soucis (plus loin dans notre liste d’intérêt que la relation Bruni-Sarko, c’est vous dire les années-lumières) ?

C’est le billet de Marie qui m’a donné envie de vous en parler.
(Alors, petit aparté: oui, oui, c’est bien le blog de Baudouin et oui, oui, c’est bien un billet de Marie. C’est normal. Vous n’avez rien consommé d’illicite. Ou alors vous l’avez fait mais ça change rien.)
Apple sort l’Ipod rose pour la Saint-Valentin. C’est un Ipod pour les fiiiiiiiiiiiiiiiiilles. On crawle en plein stéréotype primaire. C’est con. Mais ça marche.
Autant les petites filles de 4 ans sont à fond dans le trip « princesse à paillettes, avec des tonnes de froufrous », autant les femme de 30 ans sont en plein trip « voyons-tout-en-rose, de préférence avec Hello Kitty dessus ou un dessin animé de notre enfance ».
(Autre aparté: tiens, faudrait proposer un Ipod Hello Kitty à Steve, pffff, y pensent vraiment à rien, chez Apple)
Je passerai sur le fait que je trouve ces deux faits extrêmement important sociologiquement parlant (les mères et les filles sont ENFIN sur la même longueur d’onde, on a peut-être trouvé là de quoi combler ce fameux fossé des générations) pour me concentrer sur ce qui nous occupe pour l’instant, en l’occurence les femmes de 30 ans et plus et le rose. Et sur le fait que chez Apple, à ce sujet, ils ont une longueur d’avance.

Quelqu’un se souvient-il de l’iMac en 1999 ?
Un ordi décliné en 5 couleurs.
Dont le rose.
Bon, il était pas vraiment tout-à-fait rose. Il était Strawberry, ou, du moins, c’était son nom. Ils l’ont traduit par Framboise en français. Fraise, ça devait pas faire assez classe. Trop commun. Trop Wépion.

Donc voilà, c’était un grand coup. Moi, à ce moment-là, justement, je cherchais à m’acheter un nouvel ordi. J’avais établi un budget pour la chose mais n’avais aucune idée de ce qu’il fallait que j’achète. J’ai donc traîné l’Homme en ville pour tenter de trouver ce qui me conviendrait.
Et là, illumination.
Un ordi ROSE trônait en plein milieu de l’entrée de la Fnac.
Coup de foudre.
Il me fallait cet ordi.
Là.
Tout de suite.
Dans l’instant.
L’Homme a failli faire un infarctus sur place. Qu’importe, l’ordi rose était à moi.

Bon, après, j’ai eu des tonnes de potes bien intentionnés (merci les gars) qui m’ont mailé la fameuse blague qui a fait le tour du net:

« Mac invente le premier ordinateur pour les femmes. Un ordinateur qui leur rappelle leur fer à repasser »

Bande de vaches. D’abord mon fer à repasser n’a jamais été rose (par contre, sur ce coup-là, chez Philips, ils ont une longueur de retard). Ensuite, mon iMac faisait nettement moins de vapeur (mais oui, je sais qu’un Mac ne fait pas de vapeur, alleeeeeez, c’était pour la blague !).
M’en fiche, j’ai attrapé le virus. Et je l’ai refilé à l’Homme (ben oui, il a dû utiliser mon iMac pour m’expliquer comment ça fonctionnait, ce pauvre être), devenu depuis un Mac Addict pur et dur. Qui a lui-même contaminé son frère et sa belle-soeur. Et tout ce beau monde a contaminé les parents. La famille au complet est sur Mac, c’est beau à voir.

Et d’ailleurs, depuis, mon iMac framboise (baptisé mamac à l’époque, vous saurez tout) a été remisé au grenier (puis démonté par l’Homme qui a des jeux bizarres parfois, je vous le concède) et remplacé par un joli iBook de mon côté (et un Mac-chais-plus-trop-quoi chez l’Homme). Mais mon iBook est blanc. Plus rose. Y’avait pas. Tant pis.

En même temps, même en achetant un ordi blanc, j’ai quand même repris un Mac. Ce qui veut donc dire que le coup de l’ordi rose, c’était un coup de maître. Ils ont gagné une famille entière, là, tous devenus clients chez Apple. C’est fou, ça !

Alors, ok, je hais les stéréotypes, les idées reçues, les grandes généralités…

Mais purée, faut bien avouer que des fois, surfer sur ces lieux communs, ça marche tellement bien que ça me laisse sans voix…

Edit: et pour aller lire ce qu’une vraie fille geek (oui, oui, ça existe) dit de Mac, allez faire un petit tour par là: Marie-en avoir ou pas (bon, là, c’est le blog de Marie, non, non, c’est pas celui de Baudouin, etc.)

Argh, ils m’ont eu !

Ca fait des décennies, que dis-je des siècles, des millénaires que j’allais l’acheter religieusement toutes les semaines (pour la version française) ou tous les mois (pour la version belge, et, là, ça fait des millénaires aussi, mais des millénaires moins longs vu que la version belge est plus récente).
J’avais résisté à toutes les tentations. Tous les appels. Subliminaux ou pas.
Non, non, non, j’allais dans une librairie pour l’acheter. Ca faisait partie du plaisir.
Je feuilletais d’abord tous les autres. Genre, la nana qui hésite. Qui se sent bien tentée. Mais qui, arf, ne s’en laisse pas compter et revient dare-dare aux vraies valeurs. Paf.
Un vrai sacerdoce.
Un acte de foi.

Bref, hé ben, là, tout ça, c’est fini. J’ai craqué.

Je me suis abonnée à ELLE BELGIQUE.

Je culpabilise à mort en pensant à mon libraire qui n’aura plus ma visite courtoise tous les mois. Je suis intimement persuadée que je précipite la fin des petits commerces. Surtout du sien.
Mais là, je ne pouvais pas faire autrement.
Misère…
Jugez par vous-même:
ce mois-ci, l’offre spéciale abonnement est que pour tout abonnement pris avant la fin du mois, on reçoit une crème de la Mer.

Gasp !!!!!!

Alors, chuis pas la nana à mort motivée par la cosmétique, hein. J’ai mes crèmes jour-nuit-anti-poches des yeux (mmmmmh, c’est le moment top sex de ce billet, profitez-en), un mascara et de l’anti-cerne pour les moments difficiles (en gros, tous les jours, ahum). Ca s’arrête là. Je me tue à le répéter, c’est pas à moi que l’Oréal doit ses incroyables marges bénéficiaires (car, en plus, les trois crèmes que j’ai ne sont pas produites par L’Oréal, donc, vraiment, là, je les aide pas du tout, du tout, du tout, les pauvres !).
Mais quand même, je lis le Elle. Chuis donc pas totalement inculte sur ce sujet hautement intellectuel.
Et en plus, j’ai de bons yeux. Assez bons pour voir, à chaque fois que je vais en Angleterre (càd assez souvent) que la crème de la Mer est à la cosmétique ce que le Crillon est à l’hôtellerie… Le must du must.
A 120 euros les 30 ml.

Ouais.

Alors, j’ai beau être très curieuse, mais là, j’ai un peu de mal. Ma tentation était grande d’essayer cette crème dont tout le monde parle mais… 120 euros pour se rendre compte que c’est pas ça, que je suis allergique, que j’aime pas la texture, que je supporte pas l’odeur, que ça convient pas à ma peau… ça me refroidit sec.

Mais là, je la reçois.
En plus, je paye mon Elle moins cher.
Et puis on me traite de fidèle lectrice.

Y’a pas à dire, chez Elle, y savent comment parler aux femmes.
Et ça, mon libraire, y sait pas faire.

Une mooncup peut-elle se transformer en coquetier ?

Titre de billet suggéré par Cath, je relève donc le défi. Et le lui dédie (et la prochaine fois, je ferme ma grande gu… moi avec mes défis).

Bon déjà, pour les néophytes, faut vous expliquer ce qu’est une Mooncup. Accrochez-vous.

– Non, ce n’est pas un objet sexuel. Mais ça sert dans cette région-là.
– C’est un peu comme les voitures au Salon de l’auto cette année: écologique.
– ça gagne du terrain parmi mes copines mais moi, j’ai du mal…
– et, de fait, ça pourrait peut-être servir de coquetier (en tous cas, moi, je n’utiliserais pas la bête pour autre chose)

Alors ? Une idée ?

La Mooncup, c’est ça:
« La Mooncup est une coupe menstruelle en silicone souple en forme de cloche de 5 cm de longueur. La mooncup se porte en interne comme un tampon, adhère aux parois vaginales, et récupère votre flux menstruel sans fuite ni odeur. »

Ca ressemble à ça:
mooncup2.jpg

Je vogue en plein glamour, là…

Notez, à la base, chuis pas contre le fait de trouver une protection plus écologique, hein. Il est bien évident que les serviettes et autres tampons qui ne sont pas biodégradables, c’est pas top pour l’environnement…
Mais, heu, ici par contre…
Je ne sais pas, ça me semble peu pratique à première vue.
Il faut la placer (ok, c’est comme un tampon, là, ça irait), l’enlever (là, ça se corse, non ?), la nettoyer (super quand vous êtes dans une station-service sur l’autoroute ou dans les toilettes d’un aéroport avec 10.000 paires d’yeux qui vous scrutent… « excusez-moi, excusez-moi, je dois nettoyer ma mooncup » et zou, on nettoye tout ça à grandes eaux… Grand moment de solitude…).
Alors, l’écologiste qui veille en moi (très profondément parfois, on est d’accord, mais bon, elle refait surface de temps en temps) ose l’avouer: elle préfère son petit confort et éviter des tonnes de manipulations ces jours-là (déjà que c’est pas les moments les plus hypes dans la vie d’une femme, mmmmh).

Enfin, bref, pour clôturer ce billet informatif, je me dois quand même de vous donner le lien vers le site (c’est ça, l’information avec un grand F !): Mooncup

Si ça vous tente, revenez en parler, n’hésitez pas !

Et, message tout spécial à Francine: c’est pas parce que je n’ai pas de Mooncup que je vais obligatoirement m’acheter un 4X4, hein !!!!

Bon, non, pour finir, je garde mes coquetiers en forme de canard, ils n’aident en rien les mauvais jours du mois mais pour contenir des oeufs à la coque, ils sont terrrrrriblement efficaces et… bien plus décoratifs qu’une mooncup !