New York diaries, jour 3 : de l’or et des bulles

(Cet article fait partie d’une série de 9 articles, pour la suivre chronologiquement depuis le début, cliquez ici)

Parmi les musées que j’ai le plus visités au monde (entier de la galaxie de l’Univers de… etc), je pense que le Met (Metropolitan Museum, s’entend) caracole largement en tête.

J’ai dû, en gros, le visiter à chaque fois que j’ai mis les pieds à NYC (à part une ou deux fois où j’ai pu esquiver la chose, yeah). On pourrait, décemment, en conclure que je connais donc cet endroit par cœur.
Mais à l’instar de la ville dans laquelle il trône imperturbable, le Met n’est pas un musée qu’on peut visiter une fois (ou même 100) et prétendre connaître. Comme New York, il change, évolue et tout comme l’expérience new yorkaise, il varie et s’éclaire différemment selon les perspectives et aspirations de ceux et celles qui le visitent.
Cette fois-ci, je le visitais avec ma mère. Et pour la première fois, avec un audioguide (ceci n’ayant absolument aucun lien avec cela, hein). L’idée était bonne, sauf qu’elle était longue. Lire la suite

New York diaries, jour 2 : Plonger dans le passé…

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S’il y a bien une chose que je déteste, c’est le tourisme macabre. Je m’étais toujours dit que je n’irais pas voir le Memorial de 9/11 s’ils en faisaient un. Les tours, je les ai vues. Plusieurs fois. Je parle d’ailleurs de ma première rencontre avec ces dernières dans cet article-ci.Et je ne les portais pas dans mon cœur. L’endroit n’était pour moi pas du tout emblématique. Deux blocs de fer et de vitres battus par les vents et, à leurs pieds, une grande esplanade vide, stérile et inhumaine, balayée par les courants d’air. Avouez qu’il y a plus réjouissant comme visite et vision. Je ne me souviens pas d’y avoir vu un arbre ou un buisson, il y en avait peut-être, mais les souvenirs à ce niveau me font défaut. Pour moi, l’endroit était inintéressant au possible. Et je pense que pour bon nombre de New Yorkais, c’était le cas également. Si vous ne travailliez pas dans ce coin, ce n’était pas franchement ze place to be. Lire la suite

New York diaries : Jour 1, Brooklyn

(Cet article fait partie d’une série de 9 articles qui relatent mon dernier voyage à New York avant mes 40 ans. J’en profite pour me remémorer mes précédents voyages dans cette ville et faire certains parallèles, mon premier voyage datant d’il y a tout pile 21 ans)

Je pense que je n’ai encore jamais rencontré quelqu’un que New York laisse indifférent. Pourtant, il n’y a rien de plus commun que de dire « j’aime New York, cette ville est géniale ». C’est bateau, plat et attendu. Bien sûr que New York est une ville emballante. Son potentiel touristique est hallucinant. Sa séduction sans contestation possible.
Mais si on s’éloigne de ces lieux communs, si on creuse un peu, on se rend compte que le New York qu’un individu a vu ne correspond pas du tout au New York qu’un autre a découvert. Comme si cette ville avait autant de visages et de formes qu’il y a d’êtres humains sur cette planète. Et c’est là que la chose devient intéressante. C’est là, en approfondissant cette idée, qu’on comprend en quoi New York est une ville qui plait et touche chacun intensément. On se rend compte que clamer « j’aime New York » ne veut pas dire la même chose d’un individu à un autre. Et que donc, il n’y a rien de moins bateau que de s’écrier qu’on trouve cette ville absolument géniale. Ce n’est pas New York en soi qui est géniale, c’est la manière donc chacun et chacune la perçoit. Et c’est là toute la magie de cette ville. Lire la suite