I’m gonna close my eyes…

Sometimes the fastest way to get there is to go slow

And sometimes if you wanna hold on you got to let go

 I’m gonna close my eyes

And count to ten

I’m gonna close my eyes

And when I open them again

Everything will make sense to me then.

Ca fait un bail que l’Homme m’a fait découvrir Tina Dickow, il me l’avait même chargé sur mon iPod à l’époque. Et puis, je ne sais pas, j’aimais bien, certes, mais ses chansons ne me touchaient pas plus que cela.

Et puis, récemment, je suis à nouveau tombée sur cette chanson, mon iPod fonctionnait sur « random », il a choisi « count to ten ». Et là, cette chanson m’a parlé. Je me suis arrêtée pour en écouter les paroles plus attentivement (oui, je fais partie de ces personnes qui aiment bien comprendre ce qu’on leur raconte dans les chansons et en tirer la substantifique moëlle, donc en gros « Bô le lavabo » de Lagaff, de bonne mémoire, merci Fred, n’est pas ce qui passe en boucle dans mon iPod) et l’ai écoutée. Re-écoutée. Et re-re-re-écoutée. 

Les choses ont-elles toutes un sens ? J’aime supposer que oui. Pas directement détectable, mais, à la longue, avec l’éclairage de la vie, elles en ont un. D’où le « je vais fermer les yeux et compter jusqu’à dix… Tout prendra sens pour moi à ce moment ».

Bon, 10, on va dire que c’est un peu court. D’ailleurs, j’ai déjà compté jusque 10 quand je comprenais pas un truc et ça a marché moyen comme système. Mettons 100. Mettons 1000. Mettons le chiffre et le temps qu’on veut.

Mais tout prend sens. Tout se met en ordre naturellement.

Et depuis, j’écoute Tina Dickow en boucle…

Ne t’inquiète pas, je serai là…

– « Tu sais, pour bien marcher, il faut regarder par terre et éviter les grosses pierres »

– « Et si je regarde mal et que je ne parviens pas à éviter une pierre ? »

Il me regarde en serrant fort ma main dans sa petite main à lui et ses yeux gris virent au bleu-sérieux…

– « Ne t’inquiète pas, je serai là pour te rattraper… »

 

Il est des jours où le coeur déborde, où l’on se dit que des pierres, le sol de la vie, putain, en est jonché de très, trop, nombreuses, mais qu’on est adultes, qu’on va assurer, hein…

Et en fait, c’est lui qui assure.

Merci mon amour…