« Nous méritons toutes nos rencontres. Elles sont accordées à notre destinée et ont une signification qu’il appartient à chacun de découvrir »
Quand j’ai découvert cette citation de Mauriac à 14 ans, je l’ai lue et relue et relue encore. Et, ce faisant, je visualisais toutes les rencontres que j’avais déjà pu faire dans ma courte existence. Je les remettais en question, les réfléchissais, les mettais en perspective et découvrais, éberluée, combien Mauriac disait vrai, combien il y a avait à comprendre, à découvrir…
Cette phrase m’a toujours suivie depuis. Jetant un éclairage particulier sur mes rencontres, sur leur sens, sur ma vie…
Je pense que je n’ai jamais lu ni entendu plus juste citation en 35 ans d’existence.
Et justement… justement…
Cette année, elle a pris tout son sens, toute sa mesure.
Et je voudrais la dédier à toutes les personnes rencontrées en 2008.
Et profondément, honnêtement, du fond du coeur la dédier aux hommes qui ont croisé mon chemin cette année et tout particulièrement à trois d’entre eux.
A vous messieurs qui m’avez connue, je pense, à un moment de mon existence que je qualifierais de plus sombre (voire noir), de plus tourmenté, de plus perturbé, de plus paumé, de plus pathétique aussi (ben oui, soyons franc, hein) mais, je vous le jure, de plus vivant et de plus vrai. A vous.
Même si parfois (souvent) l’incompréhension, la souffrance, la violence, la confusion ont été de mise, sachez que vous avez illuminé ma vie de votre regard, de votre présence, de vos mots, de vos lèvres,…
« Nous méritons toutes nos rencontres… » et celles que j’ai fait cette année prennent tout leur sens, leur valeur dans ma tête. Et je n’en regrette aucune.
A vous, les amis rencontrés cette année.
Et à vous, messieurs, que 2009 voie enfin la fin de votre quête d’amour, qu’elle vous apporte ce suc donc vous rêvez et qu’elle le fasse bien, en grand, en couleur et dans l’euphorie… C’est ce que je vous souhaite de pire, sincèrement.
Et en attendant, je vous regarde vivre, rayonner, éclater de rire et je me dis que j’ai de la chance que ces rencontres aient été attachées à ma destinée…
Marie, le 31 décembre 2008