Dans la série « les aventures du frère de Marie », il y a eu l’étape « bébé ». Je vous l’ai d’ailleurs expliquée ici… et là.

Tout roule.

Et puis (enfin, je vous la fais en raccourci parce que cela n’a pas été tout-à-fait comme ça mais j’ai pas deux tomes La Pléiade pour vous l’expliquer), il a décidé de se marier. Enfin, ILS ont décidé de se marier. Oui, parce que mon frère ne se marie pas tout seul. C’est un détail qui a son importance. Ce sera donc le mariage de mon frère ET de son amoureuse. Qu’il a eu le bon goût de choisir intelligente, sensible, drôle et pétillante (en plus d’être jolie, oui, je sais, c’est rude), ce qui fait qu’ils forment un couple solidement bien assorti et … plutôt enviable.

Jusqu’ici tout roule encore.

Boire du Champagne parce que mon frère annonce qu’il va se marier, c’est complètement à ma portée.

Par contre, quand ledit frère me dit « alors, tu vas écrire un texte pour mon mariage, mmmmh ? », là, ça se corse.

D’abord parce que je ne peux pas dire non. Il a fait pareil au mien de mariage, il a même mis la barre très haut. Jugez du peu : il l’a fait en alexandrins. Ca pose son frangin, quand même.

Ensuite parce que j’en ai envie. Envie de lui dire un tas de trucs. Envie de témoigner en ce grand jour dans sa vie. Envie de marquer le coup. Et pour finir, ce que je fais encore de mieux marquer les coups, c’est écrire.

Enfin parce que je suis morte de trouille. A cause de toutes les raisons citées précédemment. Et d’autres encore. Et que les 10.873 idées que j’ai en tête, ben ça va pas tenir dans un texte. Si je pouvais écrire une bible, ça irait. Mais, là (me demandez pas pourquoi, je le sens), c’est pas le but du truc.

Je vais donc devoir dire, dans un laps de temps assez court et sans pleurer, des choses touchantes, intéressantes, vraies et belles sur le mariage à mon frère et à ma belle-soeur. Sur le mariage et sur leur mariage.

Leur dire combien j’y ai cru, puis plus, puis cru à nouveau, puis plus, puis quand même encore, puis plus, puis si, finalement, si.

Et encore, c’est pas la fin de la liste, juste que j’en suis là pour l’instant. Revenez vérifier demain, ça aura peut-être changé.

Pourtant, quand je parcours ce blog, je remarque que je pourrais leur dire déjà beaucoup, rien qu’en lisant mes textes.

Je pourrais, par exemple, leur dire combien c’est une véritable aventure la vie à deux, un défi à relever.

Je pourrais aussi leur dire que se marier, ce n’est pas s’emprisonner, emprisonner l’autre… Que c’est lui promettre la même liberté qu’à soi.

Je pourrais leur dire que se marier, c’est aussi vieillir ensemble… et que ça a son côté magique.

Et même murmurer que ce n’est pas exempt de nombreux écueils…

Et que parfois, on se pose des questions, plein de questions, plein, plein, plein, plein de questions.

Qu’il y des fois où ça se termine bel et bien mais qu’on n’oublie pas qu’on a la force, l’amour et l’humour pour surmonter cela.

Ceci dit, ces fois-là, ça fait quand même un mal de dingue.

Mais qu’il y a aussi moyen de continuer et d’y croire. Passionnément.

Et que tout cela, c’est toujours à cause de ça !!!

…

Mais non.

Je n’en ferai rien.

J’ai finalement réussi le pari de mettre en un texte, mes milliers de voeux et d’idées.

Et ce texte-là, mon frère et ma belle-soeur l’auront à leur cérémonie de mariage.

Et ce texte-là aussi, permettez-moi de ne pas le mettre sur mon blog. De le leur réserver à eux, rien qu’à eux, et aux gens qui les entoureront ce jour-là.

Mais en l’honneur du mariage de mon frère, sur ma page Facebook, je vais remettre en ligne, au rythme de un par jour, les textes que je vous cite ci-dessus.

10 textes, 10 jours.

En plus des textes que je continuerai à écrire, bien sûr.

Mais juste pour retracer avec vous tout ce que je voudrais pouvoir dire à mon frère. Et que je ne pourrai lui dire ce jour-là.

Parce qu’en fait, merde à la fin, c’est moi la grande soeur, c’est à moi de le rassurer…

« Vas-y, il est là le chemin, aie confiance, j’y suis passée, je te promets, il n’est plus miné »