« Dis, tu n’écris plus ???!! »

est certainement la remarque que j’ai entendue le plus ces derniers jours/dernières semaines.

Si, si, j’écris encore. Je prends mon stylo et je note ce qui est important aux réunions boulot (nombreuses), je signe les travaux du petit de l’Homme (bons), je paraphe mes factures avant de les envoyer (parfois), j’établis une to-do list (fréquemment), je barre les choses à faire sur ladite to-do list (tout le temps), je grifouille (partout), je souligne (souvent), je dessine (des coeurs, ben quoi, c’est plus facile que des mitraillettes, hein).

Donc là, arrêtez de paniquer, j’écris encore.

Ok, c’est pas sur ce blog.

Ok, c’est pas créatif (quoique…).

Ok, c’est pas vraiment « écrire » (au sens où Marguerite l’entend du moins).

Allez-y, paniquez.

Pourtant j’aurais des choses à dire… Certainement…

Mais dans un monde où l’émotion devient la seule unique bonne manière de réagir à un événement (non pas que cela ne soit pas normal, j’ai pas dit cela, mais que cela soit la SEULE réaction acceptable et qu’aucune réflexion plus pertinente n’en sorte à part des actions/réactions à l’emporte-pièce, cela devient inquiétant), il est parfois bon de se taire.

J’aime bien les émotions, même les fortes parfois, mais les obligées, les automatiques, les déplacées, j’ai du mal.

Et quand j’ai du mal, je me tais.

Je pourrais râler, ruer dans les brancards, exposer longuement mon point de vue et mon ras-le-bol, mais de un, je sais que je pisserais dans un violoncelle et de deux, d’autres le font déjà extrêmement bien (ruer, hein, pas pisser) et j’aime pas jouer les échos.

Donc, oui, vraiment, je me tais.

Et en attendant, je travaille (trop), je ris (beaucoup), je pars en vacances (pas assez), je vois mes amis (encore), et je me dis que certains devraient vraiment faire pareil, ça leur éviterait des ulcères !

Dans 15 jours et demi (wé), j’aurai 39 ans…

Il me reste plein de temps pour écrire, mais en attendant… je vis !