On commence à se sentir chez soi…

… sur ce blog.

Joli cadeau de l’Homme. Il m’a fait une bannière avec une photo de moi, sur la plage.

Sauf qu’on ne voit ni moi, ni la plage.

On voit mes yeux, mon point de beauté (zou, soyons coquette, appelons cela une mouche) et trois galets… Mais c’est tout zoli quand même…

Je me rends compte que cela ressemble à la bannière de Mélissa et je m’en excuse d’avance, c’est pas fait exprès… Alors disons que c’est un hommage involontaire 😉

Donc voilà, je commence à avoir un joli petit nid…

(reste plus qu’à comprendre comment on met une vidéo en ligne vu que je veux vous montrer la bande annonce d’Etats d’âme, Baudouin, si tu passes dans le coin…)

La magie Facebook…

Pourtant, ça n’avait pas bien commencé, hein.
Car on entend souvent les média et autres personnes averties dire qu’il faut se méfier de Facebook pour maintes et maintes raisons telles que “on vend vos données personnelles”, “on vous épie”, “on vous repère”, etc.
Mais, en fait, le pire danger de Facebook, c’est pas du tout ça !
Du tout, du tout !
Le danger de Facebook, c’est votre vie, votre passé,… vous !
Et, pour moi, c’est ce qui est arrivé. Paf. En pleine poire.
Facebook m’a permis, ô joie, de retrouver toutes les personnes que je ne voulais pas voir. Chic, chic ! Du bonheur à l’état pur. Ce qui m’a d’ailleurs posé question. M’a fait réfléchir. Et, point positif, m’a permis de me rendre compte du chemin parcouru et des blessures pas toujours bien cicatrisées.
Bon, ok, ça m’a un peu refroidie au départ. Mais je me suis entêtée. Pour finir, de l’eau a coulé sous les ponts pour tout le monde, et surtout pour moi d’ailleurs…
Et j’ai bien fait de m’entêter…
Car après avoir joué la vilaine sorcière, Facebook a joué la bonne fée. Et là, ça devient vraiment une belle histoire…

Je vous la narre !

Il était une fois 3 petites filles de 12 ans, assez terribles au demeurant, qui avaient comme passe-temps, outre le fait de penser aux garçons-de parler des garçons-de rêver des garçons-de sourire aux garçons-de rire des garçons (aucune mention n’est inutile)… à toute heure du jour et de la nuit, qui avaient comme passe-temps disais-je, l’écriture de scénarios. Et pas n’importe quels scénarios, hein. Des scénarios qui, je vous le donne en mille, parlaient de l’histoire de 3 filles et… des garçons. Arf. Et je vous parle là d’un temps où les séries d’AB productions ne passaient pas encore sur nos écrans (qu’on ait ou pas 20 ans…) ! Ces trois jeunes filles étaient donc de vrais précurseurs en la matière ! En avance sur leur temps ! Modernes avant la date !
Mais, comme tous les génies incompris, elles ont dû rendre les armes. Las, l’une d’elle changea d’école, l’autre aussi, la troisième resta seule dans son lycée. L’incroyable aventure littéraire de mise en abîme de leurs vies passionnantes pris fin alors qu’elles n’avaient que 14 ans… (on ne pourra s’empêcher au passage de faire un réel parallèle entre leur vraie précocité et la brièveté de leur belle carrière avec celle d’un Rimbaud ou d’un Mozart, n’est-il pas ?)

Bref, deux de ces petites filles sont malgré tout, contre vents et marées, restées amies. Elles ont grandi, mûri… (c’est une manière poétique de dire qu’elles ont pris 20 ans dans les dents, paf)
Et, un jour, un beau jour, alors qu’elles venaient de chanter à tue-tête dans une voiture (cf billet précédent, y’en a qui suivent ?) l’une d’elle déclara à l’autre…
“Tu sais, ce serait vraiment marrant si on retrouvait la troisième du trio”
L’autre ravala sa salive car elle avait exactement pensé la même chose au même moment…
Wouaw…
Il y a des moments dans la vie où il ne faut pas se poser de question, juste les vivre…
Alors, elles entreprirent des recherches.
Partout.
Sur le net, of course.
En demandant à des gens aussi.
Mais cela ne donna rien.
Cela mit plus d’un an.
C’est long, un an.
Les amies en reparlaient souvent.
Soit l’une, soit l’autre.
Toujours pour évoquer la même chose.
“Ca serait bien si…”
Juste un début de phrase, toujours le même.

Et puis, un jour, une des deux amies déclara: “Dis, je pense que j’ai retrouvé le frère de notre troisième, là !”
L’autre sursauta: “Où ça ? Montre-moi !”
Assises par terre, ordinateur portable sur les genoux, elles ont tapé… FACEBOOK
Et, là, le nom du frère…
“Et si c’était pas lui ?”
“Ben on s’en fout, on lui demande, ça va pas le tuer !”
Non, de fait, Facebook peut déterrer des cadavres, mais tuer des gens, ça s’est pas encore vu…
“Allez, moi, je lui envoie un message ! On sera fixées comme ça !”

Petite bouteille sur la mer du net…

Et, quelques jours plus tard… Un autre petit message…
“J’ai peine à en croire mes yeux, vos 2 noms écrits côte à côte…”

Il y a des moments dans la vie où il ne faut pas se poser de question, juste vivre…

A Laure et Ann…

PS: et en plus, les scénarios, je les ai encore…

C’est quoi une bonne résolution ???

Un truc que j’ai jamais compris.

Et, donc, jamais fait.

Vais pas commencer en 2008, forcément.

Juste évoquer les projets 2008, ceux que je sais que je vais devoir réaliser, vivre, respirer, hurler, chanter.

– le plus gros, le plus rude, le plus passionnant, le plus stressant: jouer « Etats d’âme », voir mon texte, et moi-même, s’épanouir sur scène. Que dire de plus sans tomber dans le redondant ?

– le plus pro: continuer à vivre le projet e-criture. Le voir lui aussi s’épanouir, prendre une vitesse de croisière !

– les plus funs: repartir à New York (ça fera la quantième fois, là ? Vais finir par aller y vivre…), faire la fête à Paris, bronzer à La Rochelle ou à Mézos (ça dépendra d’où seront les personnes que j’aime), aller faire du shopping à Londres,… Et trouver d’autres destinations originales pour 2008 (j’ose pas lancer le pari « Sydney », y’en a un qui serait capable de le relever !)

– le plus perso: voir clair, enfin… Arrêter d’avoir peur… Me laisser le droit d’aimer sans avoir la rage… Y’a du boulot, là…

4 projets.

Mais en fait, j’en ai 10 millions d’autres, mais j’en laisse un peu pour les 365 jours à venir !

Vive 2008 !!!!

Que 2008…

… soit, à l’instar d’une bulle de champagne:

ECLATANTE DE BONHEUR

« Sur les flots, sur les grands chemins, nous poursuivons le bonheur. Mais il est ici, le bonheur. » (Horace)

Back from Deauville

Je reviens de là:

Hôtel du Golf

Et, pour être honnête, je pense que c’est mon endroit préféré-du-monde-de-la-Terre-de-l’Univers.Ok, c’est un grand hôtel. On peut même oser le mot palace. Et z’allez me dire que je jouerais vachement ma pétasse si j’osais dire que, pfiouuuu, moi, les palaces, hein, j’aime pas, c’est tellement surfait…

Ok, de fait, les palaces, j’aime. Chacun son truc, hein. Y’en a qui adorent les fringues de marques totalement hypes, d’autres, les bijoux méga chers, ben moi, j’aime les beaux endroits.

Ceci dit, si je devais m’en passer, je le ferais. C’est pas le but de ma vie non plus. Mais ça rajoute un petit plus. Un très joli petit plus.

Et là, cet hôtel à Deauville a incontestablement un vrai petit plus. Des gens charmants (z’allez me dire « hé, Marie, pour le prix, y peuvent, les gars !  » et je vais vous répondre illico : « ben non, voyez, du haut de ma graaaaaande connaissance des hôtels où-on-paye-le-prix, je vous jure qu’il y en a où les gens sont tout sauf charmants. Obséquieux, bien élevés, polis, certes, mais charmants, c’est plus rare !  » donc là, voilà, quoi), l’endroit beau sans luxe tapageur, la campagne avoisinante reposante et une vue sur la baie de Deauville au loin à couper le souffle.

Tout beau. Je suis restée une demi-heure à la fenêtre de ma chambre, cette nuit. Enroulée dans ma sortie de bain, à méditer sur l’année à venir et ses challenges. Ma pièce (ok, j’avoue: je dors mal quand j’y pense…). Mon boulot (réunion au sommet le 3 janvier). Mon couple (2008, année de tous les dangers ? ). Mais dans un endroit pareil, on se sent forcément serein. Donc je me suis promis de repenser à cette nuit de décembre dès que je devrai faire face à un moment plus difficile cette année. De respirer profondément. De faire le vide. Et de ne plus avoir peur.

On verra si ça marche…

En attendant, là, je refais ma valise et je file demain au Luxembourg chez la femme de ma vie. Pour y vivre les dernières heures de 2007.
Mais là, hop, hop, je prends mon Mac sous le bras. Comme ça, je pourrai souhaiter une bonne année 2008 en live !

😉

Ces salauds l’ont…

Assassinée.

Rien que le mot me fait horreur. L’image me fait hurler.

Et pourtant.

Journée noire pour le Pakistan. Journée noire pour la démocratie. Journée plus profonde que les ténèbres pour les femmes.

Purée, quel courage, cette nana. Quelle force, quelle rage.
Ceci dit, elle ne devait pas avoir trop le choix, hein. Elle était pas née au pays des bisounours non plus. Les hommes sont tombés comme des mouches autour d’elle. Ca vous fait tout de suite comprendre que la vie, c’est pas Disneyland, assurément.

Mais elle aurait pu la fermer. Avoir peur. Trembler et plier.

Elle ne l’a pas fait.

Elle a choisi une autre voie, celle de la lumière et de la démocratie.
Elle l’a, comme beaucoups, payé de sa vie.

Merde.
Ils m’écoeurent, tous ces salauds. Ces tueurs. Ces fous.

Mais une chose éclaire ce jour sombre, une seule.

En l’exécutant, ils lui ont rendu hommage, quelque part.
Ils l’ont traitée comme ils traitent les hommes.
Et, à cet endroit du monde, c’est un compliment, une victoire, un triomphe.
Elle leur faisait peur. Elle les menaçait.
Ils ont abattu une femme forte, une femme tout court.

Elle n’a jamais tremblé, mais eux, si…

A toi Benazir…
Aux femmes du Pakistan !

Photo de moi nue…

… ou comment faire pour attirer le badaud.

Bon, la petite réflexion qui suit vient à la base d’un petit délire avec un collaborateur au boulot (mon boulot, à part écrire des petites bafouilles pour le thétre et les jouer, c’est bosser là aussi: www.e-criture.org ), je vous narre:
Alors que je m’énervais sur le fait que personne ne lit jamais mes mailings au boulot (y’a rien de plus agaçant, surtout quand on prend le temps de les écrire et que toutes les infos sont dedans et qu’on vous demande ensuite 40 fois les mêmes infos et que vous n’avez pas que ça à faire et que, et que, et que… ), je me suis vue répondre par un collègue: « Ben écoute, tu mets en titre « photo de moi nue à la fin de ce mail » et je lirai tes mails jusqu’au bout, promis ! »

Passé le premier fou-rire en imaginant la tête de certains autres collaborateurs devant un mail intitulé de la sorte (oui, ils n’ont pas tous le même humour, hein… ), je me suis quand même sérieusement posé la question de savoir comment faire pour intéresser les gens à ce que j’écris et, même, soyons fou, les faire réagir.
Que ce soit pour un mailing, une pièce ou… un blog.
Ha ha, un blog.
Le truc que je suis justement en train d’écrire.
Là, oui là, maintenant.
Que vous lisez, donc (y’en a plein qui lisent, si, si, j’ai des preuves !).
Et à propos duquel je me dis et me répète depuis presque 15 jours « mais que suis-je allée faire dans cette galère ?! »
Parce que, bon, c’est bien joli, cet endroit.
Sympathique. Cosy. Confortable. Avec certes encore quelques aménagements possibles. Quelques petits travaux de ci de là. Des tags, des liens, des photos aux murs. Mais bon, c’est gentillet, quoi.
Je devrais m’y sentir bien, dans l’absolu.
Ben non. Non, non, non, non, non.
M’y sens seule.
Moi l’habituée d’un forum d’acharnées (y’en a qui vont se reconnaître) qui aime les débats passionnés sur tout et sur rien (la crise belge, les bottes dans les pantalons ou au dessus, l’état de nos prisons, les hommes qui nous font le plus fantasmer, les sorties entre filles, et j’en passe et des meilleures), moi la nana qui aime rencontrer plein de monde en un minimum de temps (pour ça, le théâtre, c’est très bien, 100 personnes minimum en une fois, c’est un très bon rendement), moi qui compare une heure de silence à une retraite au carmel (état pour lequel je ne me sens aucune vocation, ça tout le monde aura compris), moi qui passe 2 heures minimum au téléphone à chaque fois que j’appelle une copine (ou un copain, ça marche aussi)… Ben moi, j’ai du mal avec le « format blog ».
Pourtant, j’ai des tonnes d’encouragements, hein. De vive voix. Par mail. Sur le forum. Plein !
J’en profite d’ailleurs pour remercier tous ceux qui m’ont dit qu’ils aiment cet endroit. Qu’ils s’y sentent comme chez eux. Que cet orange, c’est fort joli. Que le petit de l’homme est bien drôle (je précise qu’il ne le fait pas exprès, le bougre). Et qu’ils décomptent les jours avant de me voir sur scène en mars.
Merci mille fois, ça me touche, ça me chatouille, ça m’émeut aussi.
Mais bon, voilà. Ca n’arrange pas mes bidons.
Que faire pour rendre cet endroit un brin interactif (un peu à mon image, quoi)?
Un peu comme un petit salon où on se retrouve pour boire un chocolat chaud ?
Oui, je sais, mes questions sont couillonnes, elles sont celles de toute débutante qui débarque dans ce monde bizarre qu’est la blogosphère. Certes. Mais ça n’empêche, je débute, j’assume et je me les pose. Toc.
Et si, au passage, vous avez des réponses, chuis preneuse…

Ha, et au fait, non, je ne mettrai pas de photo de moi nue en fin d’article, ce n’est pas que je sois d’une modestie à toute épreuve mais, très clairement, je ne pense pas du tout, du tout, du tout, du tout que ça va provoquer un débat… 😉

Tendre Noël

Petit aperçu de ma cheminée

Que votre Noël soit lumineux, rempli de rires et de magie…

4 ans de maternité

J’ai 4 ans de maternité. Un choc, une impression d’hier et d’éternité.
4 ans de quoi… ?
De vie, de rage, d’ouragan, de passion, de cris, de fureur, de
tendresse, de douceur, de joie, de caresses, de bisous, de sucré, de bulles-qui-pétillent!

4 ans qui sont mon passé et mon avenir.
4 ans qui me portent, m’envolent et me font rire.
4 ans qui me dévisagent, me scrutent et me réfléchissent.
4 ans porteurs et terreau de mes plus beaux projets.
4 ans d’yeux bleus, de cheveux en bataille, de bisous-chocolat, de magie et d’orage.

4 ans de toi, mon amour.
4 ans tout court.

Heureux anniversaire, Petit Prince.

Ton Renard