Dis, c’est quoi, pour toi, l’amour ?

Question con posée il y a peu à l’Homme par votre serviteuse.

Oui, je sais, j’ai de ces questions…

Mais il a aussi, des réponses, parfois, ben, hein…

« C’est tout donner, sans hésiter »

Pour ceux/celles qui le connaissent, c’est pas étonnant comme réponse, c’est même exactement lui. Dans la générosité comme dans l’excès exécrable.

Tout cela pour annoncer (roulement de tambour) que l’Homme et moi avons décidé de réintégrer les mêmes pénates à partir de ce mercredi 29 avril.

Oui, ce sera mon anniversaire ce jour-là.

Oui, ça peut être vu comme un cadeau. Ou pas.

L’avenir seul nous le dira… !

La guerre des sexes aura-t-elle lieu ?

Réaction face au billet que Cousin Baudouin a commis pour la Journée de la femme.

Une Journée de la Femme est-ce donc si utile ?

Ben voyons…

A l’heure où l’on vous sort des conseils pour bien faire l’amour à un homme (prenez-en de la graine, mesdames, z’êtes nulles au pieu, z’avez besoin de conseils !), où les réactions masculines face à cette journée ont été du « ha, c’est leur journée, elles vont nous foutre la paix ? » au « et la journée des hommes, c’est quand ? », où des femme meurent encore et toujours pour cause de violence conjugale, où le ELLE nous dit qu’on est toutes des mal-baisées, où le salaire brut des femmes est encore de 25% inférieur à celui des hommes,… Moi, je vous dis que le Mouvement Ni Putes ni Soumises a clairement de beaux jours devant lui !!!

Et, dans tout ça, je ne parle même pas des mariages forcés, de l’excision, du viol et autres « détails » qui se passent ici, quasi sous nos yeux, dans notre joli pays où pourtant nous sommes tous et toutes parfaitement égaux, hein !

Elle est belle, l’émancipation de la femme. Il est plutôt rude, le constat !

Bref, remontée contre ces hommes qui, décidément, ne comprennent rien à rien, n’ouvrent pas les yeux sur le monde qui les entoure (notez, ils ne sont pas les seuls: beaucoup de filles ne voient pas l’utilité d’une telle journée d’action, surtout les jeunes filles qui ne sont pas encore sur le marché du travail et qui n’ont pas encore pu constater que leur carrière/salaire/aspirations professionnelles n’allaient pas franchement suivre la même pente ascendante que leurs potes de fac, et ne me jetez pas la pierre, j’étais la première à n’en avoir rien à fiche à 20 ans !), toute prête à rentrer au Carmel que j’étais (c’est dire mon état de désespoir), je suis tombée nez-à-nez au détour d’un rayon de Filigranes avec le magazine Psychologies (on remarquera le haut niveau littéraire de ce billet, j’aurais pu vous citer des écrits philosophiques, des thèses d’université et tutti quanti, non, non, je vous parle du Psychologies ! C’est ça la vulgarisation, ça, madame !) qui titrait, en grand:

COMMENT AIMENT LES HOMMES

Ha.

Bonne question.

Ai ouvert le magazine. L’ai feuilleté. L’ai acheté dans la foulée, tiens.

Et j’ai tout lu.

Tout. La peur des hommes de mal faire. Leur peur de ne plus être à la hauteur. Le besoin des hommes d’absolu. Leur envie de faire/donner du plaisir (lisez pas le ELLE de mars, les gars, ça va vous faire mal, là !). Leur recherche de leur place dans cette nouvelle configuration de couple/famille. 

Les hommes déboussolés.

Les hommes qui se réinventent.

Les hommes qui cherchent.

Et ceux qui se perdent…

Ouchlàààà…

Un moment de vie m’est revenu en mémoire : j’étais en boîte, un soir, il  a deux-trois mois. Perchée à l’étage, je scrutais les gens en bas, dans la salle (jeu que je vous recommande, très instructif et extrêmement souvent hilarant)  quand mon regard est tombé sur une jeune femme, au milieu de la foule. Elle était seule (règle numéro un en boîte: ne pas y aller seule, dans la foule, on se sent plus seule encore !). Droite comme un i et agrippée à son sac (règle numéro deux: lâcher son sac en boîte, il n’a jamais sauvé personne du naufrage). Et tout en elle puait la solitude et la détresse. A vous en couper le souffle. J’ai arrêté de jouer. Strike, toutes les quilles se sont couchées. Mon copain Fred s’est approché et je lui ai montré la fille:

« T’as vu, là ? La fille, on dirait qu’elle va fondre en larmes à chaque respiration. »

Remontée que j’étais contre les hommes (et, je l’avoue, de retour d’un séminaire vachement bien ficelé qui m’avait exposé le nouveau féminisme – excellent-), j’ai explosé « Ben voilà, tu vois, la solitude, c’est encore pour les femmes !  »

C’est Brel qui chantait (dans « Orly »): « Elle vivra de projets, qui ne feront qu’attendre, là revoilà fragile, avant que d’être à vendre » 

A vendre, seule, cette nana était à vendre…

Et c’est à cet instant que, tout doucement, tendrement, Fred s’est penché vers moi et m’a calmement glissé à l’oreille « Regarde, là » en me montrant du doigt un homme à quelques pas derrière la fille, appuyé contre une table, le regard dans le vide.

Le même regard. Fait de détresse et de fragilité, un regard d’homme qui boit la tasse (on constatera, au passage que, comme un homme n’a pas de sac, il a besoin d’une table pour éviter de couler !).

Et cette solitude. Prégnante, puissante !

Une chose m’est apparue avec énormément de clarté: s’il est bien un domaine dans lequel hommes et femmes sont rigoureusement égaux, c’est la solitude. Face à elle, les distinctions de sexe ne tiennent pas la route une demi-seconde. Hommes et femmes ont besoin les uns des autres.

Certes les femmes ont une claire nécessité d’avancer sur le chemin de l’émancipation et du respect encore et encore, sans relâche. Mais, réfléchissons…

Tout homme est le fils d’une femme. Et si les mères (dont je suis) montraient le chemin à leurs fils ? Si elles faisaient d’eux des hommes qui se respectent, qui se trouvent, qui se réinventent ?

Pour finir…

Et si tout simplement l’émancipation de la femme passait par celle de l’homme ?

On a le changement de la face du monde au creux de nos ventres, les filles, il est là, le chemin de notre émancipation !

Moments de jouissance suprême

Titre de ce billet emprunté à ma topine-photographe-adorée Cath qui, pour remonter le moral des troupes plutôt défaillant (le moral, pas les troupes) a posé cette question aux folles aujourd’hui:

« En ces temps de morosité météorologique et morale, ça vous dit de faire la liste des petits moments totalement jouissifs ?
Futiles, ponctuels ou réguliers ? »

On s’est toutes abattues sur nos claviers pour répondre à cette question primordiale… J’avoue la liste était belle, drôle, touchante, sensible, lumineuse et j’en passe et des meilleures !

Je ne vais pas vous mettre les moments jouissifs de mes copines, cela leur appartient mais, par contre, j’ai envie de vous mettre les miens tellement je les savoure à chaque fois que ça arrive…

  • rentrer chez moi le soir avec mes hommes et tourner la clef dans la serrure en sachant que ce soir-là, je ne ressortirai pas et en me disant « ça y est, on est à la maison », seconde fugitive mais intense de bonheur…
  • voir que le Elle, le Gaël ou tout autre magazine qui me plait est sorti le matin et me l’acheter à la gare pour pouvoir le dévorer à midi au bureau ou dans le train…
  • regarder les champs à perte de vue dans le train le matin, blanchis par la neige en hiver, vert flamboyant sous le soleil en été… Et me dire que j’ai une chance folle d’aller au boulot en traversant les champs, ça me détend instantanément…
  • voir le vin rouge tourner dans mon verre et savourer les premières secondes où j’y trempe les lèvres…
  • me blottir contre un corps d’homme, la tête sur sa poitrine, le soir, dans mon lit… C’est doux, fort, chaud et ça sent bon… Un moment où rien ne peut m’arriver, chuis protégée de tout, le monde extérieur ne peut plus m’atteindre…
  • éclater de rire en faisant la folle avec mes copines, en sortant private joke sur private joke que nous sommes les seules à comprendre et qui laissent les autres complètement en rade… Moment de vie intense !!!
  • que mon fils me rejoigne dans mon lit le matin, mette sa tête sur le même oreiller que moi et me raconte des histoires à dormir debout, les cheveux blonds en bataille et les yeux bleu intense perdus dans ses rêves… Et le sentir se blottir contre moi après… avec cette envie de le bouffer de bisous !!!
  • et… et… et…

Liste non-exhaustive, je pourrais en rajouter plein, des moments comme ça… Mmmmh…

Et vous, vos moments jouissifs, quels sont-ils ???

Les geeks aussi font l’amour

Ben oui, je vous jure, parfois, y’en a qui en doutent !!!!

Résultat d’une discussion hier avec certaines de mes copines (pour qui « technologie » est un gros mot et ceux qui l’utilisent avec un peu d’ardeur, des malades asociaux) et une soirée avec d’autres copines (pour qui « technologie » est un délice et ceux qui l’utilisent, des gens passionnants).

Deux mondes qui s’opposent ?

Ben en fait, si on y réfléchit bien, pas tant que ça…

Laissez-moi d’abord vous expliquer une chose: un geek n’est pas un nerd

C’est quoi un nerd ? Vous voyez la publicité où ils sortent enfin de chez eux et découvrent la lumière du soleil et le vert de l’herbe: hé ben, ça, ce sont des nerds !

Un geek (ou une geekette, son pendant féminin), malheureusement pour vous, n’est pas aussi simple à cerner. C’est un peu comme les fromages belges, il y en a pour tous les goûts.

Mais en gros, un geek est souvent fourni avec le kit de base (attention, là, je vous parle de la base de la base, hein !):

– il utilise Facebook, twitter, plurk, linkedIn, LastFm, Deezer, youtube, flickr, Seesmic, deli.cio.us, feedburner (liste loin d’être exhaustive)… de manière assez intensive et de partout (il poste des photos de son chien sur flickr via son GSM, twitte son pointage Mobib dans le métro, filme ses sorties au PPCafé et le seesmic directement, etc.)

– il a un iPhone, un G1, un BlackBerry ou le dernier Nokia (hors de cette liste, point de geek)

– il aime Mac mais est incollable sur un PC (mais Mac, c’est mieux).

– il a un blog (ou il en a eu un mais n’en a plus et hurle que les blogs sont morts, ce qui est quand même le top du geekissime)

– il dégaine son poken à tout bout de champ (juste pour frimer car le poken n’est pas répandu du tout).

– il échange des tonnes de trucs (qui n’intéressent pas toujours tout le monde d’ailleurs) via son google reader ou son netvibes (ou autre, y’en a plein).

– il a des phrases du genre « oh putain, http://tinyurl.com/cvxc3z » à quoi il répond « ca me rappelle trop http://tinyurl.com/cmmbub mais en mieux 🙂 » (spéciale dédicace à quelqu’un qui se reconnaîtra).

-… et la geekette chouchoute son Nabaztag (le mien s’appelle Napinou au cas où vous voudriez lui envoyer un message d’amour), fait causer son Louis Vuitton avec son Mir:ror et réclame un Tux (ou une DSi, ou une Philips LivingColors pour faire une jolie ambiance chez elle ou… ou… la liste est longue et la geekette créative).

– et ils lisent tous Wired (ou prétendent le faire, c’est parfois chiant, Wired).

Cette liste est au geek, ce que le t-shirt est à la mode: un basique.

Après, il y a les upgrades, mais je vous les épargnerai aujourd’hui (on dit merci quiiiiii ?).

Mais hors de cela, le geek ou la geekette est RIGOUREUSEMENT normal. Tellement normal que ça en fait peur, dites donc.

On peut retrouver des geeks sur un vélo dans la Forêt de Soignes, le samedi. On peut croiser des geeks chez le boulanger le dimanche matin. On peut se trouver nez à nez avec une geekette pliée dans tous les sens à un cours de Yoga. On peut bousculer des geeks chez le vendeur de fruits et légumes de la chaussée d’Alsemberg. Et dans la même mouvance…

IL ARRIVE QUE LES GEEKS FASSENT L’AMOUR.

La bonne nouvelle, c’est qu’ils font ça plutôt bien (testé et approuvé).

La mauvaise, c’est que vous couchez peut-être avec l’un d’eux (ce qui, vu la phrase du dessus n’est peut-être pas une si mauvaise nouvelle que ça, en fait…).

Et oui, les geeks sont parmi nous. Et même si, à l’instar de David Vincent, vous pourrez assez facilement en repérer certains (mais je connais des geeks honteux, et eux, y sont hachement difficiles à reconnaître, un vrai défi !!!), vous vous direz vite que, au final, ils ont une vie bien chouette, cool, sympa, avec des potes, des barbecues, des vacances sur une plage, un ciné de ci de là, des enfants barbouillés de confiture et qu’ils ne passent pas forcément à côté des choses belles et simples de la vie. Juste qu’ils en rajoutent quelques unes en plus à la liste.

Et pour preuve, hier soir, il y avait le 10ème GIRLS GEEK DINNER (aka #BGGD10). Une sympa petite soirée où des geekettes ont fait la papote tout en suivant des conseils de maquillage et en se faisant pomponner. Si ça, c’est pas des vraies filles, ça, hein !

Donc moi, mes copines Florence, Mélissa, Elise, Valérie et la grande soeur de Flo, Nina sommes allées essayer le gloss au collagène de Nivéa (à nous les lèvres d’Emmanuelle Béart ! On attend impatiemment que Nivéa nous sorte de quoi nous faire les mêmes seins qu’elle, d’ailleurs…) et autres merveilles (paraît que les couleurs flashy me vont bien, ça tombe pile poil, Carnaval approche…), sous la houlette de notre coacheuse Anouchka.

Et à la question de cette dernière: « mais vous vous connaissez toutes dans la vraie vie ? » et face à son air étonné (du genre meeeeeerde, elles ne vivent pas que sur leur ordi ?), nous avons répondu en coeur (en arrondissant la bouche, rapport au gloss pulpant): « ben oui ! ».

Ben oui, c’est rude à dire mais on connaît où on habite, on sait comment on s’appelle en vrai (notez, ça serait rigolo de se la faire délire un soir en ne s’appelant que par nos pseudos twitter), on se voit souvent en vrai et on sait même quelques détails sur la vie privée l’une de l’autre (du genre que Flo, elle va pas… enfin, si, si, elle est hyper assidue aux cours, quoi !) Et autres trucs primordiaux.

Nous somme sorties enchantées de notre soirée, avons appris comment nous maquiller de manière délicieuse (si on avait eu le temps, on aurait lancé une opération « drague en ville », ce qui, faut bien avouer si on est maquillée joliment ne serait pas du tout virtuel) et Flo a pu dealer un beau petit paquet de pokens (avec une démo du TONNERRE de l’utilisation des petites bêtes mise au point par Nina et moi, soit dit en passant on en est très fières )… Bref, un bon mélange de choses très réelles (hé, hé) et de choses un peu plus virtuelo-technologiques.

Parce que c’est ça, être geek, vivre la vie à pleines dents, en profitant de ses joies, grandes et petites, simples ou compliquées… 

En fait, on aurait juste dû dire… « curieux et bouffeur de vie ! » au lieu de geek, nan ?

C’est décidé, j’aime pas janvier

J’ai l’énergie d’un escargot sous-vitaminé..
J’ai une libido qui s’est cassée à l’île Maurice et qui a l’air de s’y sentir très bien (mais revieeeeeeeeens !!!)…
Je prends tout mal, surtout ce qui vient de l’Homme/ma mère/mes copines (aucune mention n’est inutile)…
J’ai une envie d’écrire qui, désespérée, a dû aller rejoindre ma libido (elle doit être dans l’avion, là)…
J’ai autant d’humour qu’un bulldog femelle en période de règles…

J’ai froid aux pieds, fait au moins -18° dans mes bottes.

J’ai gagné plein de kg, qui, eux, ne sont pas copains avec ma libido donc ils sont gentiment restés chez moi.

J’ai ma radio qui n’arrête pas de cracher des nouvelles atroces.

Et à la télé, ils viennent de dire que le brouillard givrant va persister sur Bruxelles !!!

Bref, heu, à part tomber amoureuse follement, terriblement, puis partir en vacances surprises sur une ile paradisiaque ou dans un endroit perdu sous la neige (au choix ou les deux tant qu’on y est), avoir des tonnes de sous pour se refaire un tout beau nid d’amour (et des tonnes de gens pour le faire, sans délai), se prélasser dans un bain moussant en sirotant un bon thé et en se disant que, décidément, on a un corps de rêve malgré notre grossesse et en se demandant ce que chéri nous réserve comme surprise ce soir et, au passage, en ayant une folle envie de faire des folies de notre corps toute la nuit avec ledit chéri… ben j’ai pas trop d’idées pour chasser le brouillard…

Donc, je propose qu’on passe tout de suite à février, paf, vendu !!!

5x3x2008 – le bilan 2008

Oui, oui, on est le 25 janvier. Oui, oui, je lis la même date que vous. Oui, oui, ça fait un peu tard pour faire un bilan 2008 peut-être. Mais quoi ? Faut-il se précipiter le 1er janvier, l’esprit encore enfumé des agapes de la veille, et tenter de faire le bilan des 365 (366 dans le cas de 2008) jours précédents qui se sont déroulés dans notre petite vie ?

J’ai pas pu le faire. Pour moi, le 1er janvier 2009 était juste le lendemain du 31 décembre 2008 et la tourmente, qu’elle ait lieu en 2008 ou en 2009, n’allait pas s’arrêter comme ça.

Donc il me fallait un petit peu plus de recul pour mettre les choses au clair… Et encore, en 25 jours, le recul en question est loin d’être atteint même si une certaine sérénité est revenue dans ma vie… et un peu de soleil aussi.

Mais voilà, j’ai été taguée début janvier par JF qui me refilait une nouvelle patate chaude (mais là, j’avoue je l’ai un peu cherché !) comme manière de faire le bilan 2008.

Comme je lui ai juré que je le ferais, hé bien, voilà, tadaaaaam, je le fais !

Il s’agit tout simplement de lister 3×5 choses qui se sont passées en 2008, allons-y !

3 artistes que j’ai appris à connaitre cette année

  • Snow Patrol
  • les comédiens du « Singe Roi » (on était 40, ça fait bien plus que trois, là !)
  • Catherine en photographe (je la connaissais déjà, mais, là, j’ai vu toute l’étendue de son talent !)

3 choses à ne pas oublier

  • « Etats d’âme d’une jeune mère » ou la réalisation de mon rêve
  • que rien n’est jamais acquis
  • la souffrance, la douleur vous font avancer à pas de géants

3 foirages de ma part

  • ne pas avoir réussi à me comprendre et, de ce fait, à me faire comprendre
  • ne pas avoir tenu la cadence sur mon blog
  • ne pas avoir passé mon permis de conduire

3 choses dont je suis fière

  • ETATS D’AME D’UNE JEUNE MERE !!!!!!!
  • avoir tenu le cap malgré les montagnes russes par lesquelles je suis passée cette année
  • m’être fait des amitiés sincères et profondes et avoir gardé celles que j’avais déjà…

3 choses que j’ai achetées

  • une conduite 
  • un rêve 
  • un délire !
  • pour le reste, je ne me suis rien acheté d’importance car on m’a beaucoup offert (un iPhone et un nouveau MacBook, entre autres)

2008 restera définitivement dans les annales comme une année assez stupéfiante qui a vu à la fois mon rêve d’enfance et mon pire cauchemar se réaliser. La lumière aveuglante côtoyant le noir absolu et, avec un petit recul, je me dis que je peux être fière de moi de n’avoir pas tant dévié que cela de ce que je suis vraiment, profondément. Et ça me rassure…

Voilà pour 2008, à nous deux 2009 !

Et… message à JF : si tu veux me refiler encore une chaîne à l’avenir, mets-y une deadline sinon je vais finir par y répondre deux ans après !!!

2009, année à inventer

Marie et le petit de l'Homme
Marie et le petit de l’Homme

« Chaque homme doit inventer son chemin » (J-P Sartre)

Que cette année 2009 vous voie réinventer le vôtre chaque jour, à chaque pas !

Nous méritons toutes nos rencontres…

« Nous méritons toutes nos rencontres. Elles sont accordées à notre destinée et ont une signification qu’il appartient à chacun de découvrir »

Quand j’ai découvert cette citation de Mauriac à 14 ans, je l’ai lue et relue et relue encore. Et, ce faisant, je visualisais toutes les rencontres que j’avais déjà pu faire dans ma courte existence. Je les remettais en question, les réfléchissais, les mettais en perspective et découvrais, éberluée, combien Mauriac disait vrai, combien il y a avait à comprendre, à découvrir…

Cette phrase m’a toujours suivie depuis. Jetant un éclairage particulier sur mes rencontres, sur leur sens, sur ma vie…

Je pense que je n’ai jamais lu ni entendu plus juste citation en 35 ans d’existence.

Et justement… justement…

Cette année, elle a pris tout son sens, toute sa mesure.

Et je voudrais la dédier à toutes les personnes rencontrées en 2008. 

Et profondément, honnêtement, du fond du coeur la dédier aux hommes qui ont croisé mon chemin cette année et tout particulièrement à trois d’entre eux.

A vous messieurs qui m’avez connue, je pense, à un moment de mon existence que je qualifierais de plus sombre (voire noir), de plus tourmenté, de plus perturbé, de plus paumé, de plus pathétique aussi (ben oui, soyons franc, hein) mais, je vous le jure, de plus vivant et de plus vrai. A vous.

Même si parfois (souvent) l’incompréhension, la souffrance, la violence, la confusion ont été de mise, sachez que vous avez illuminé ma vie de votre regard, de votre présence, de vos mots, de vos lèvres,… 

« Nous méritons toutes nos rencontres… » et celles que j’ai fait cette année prennent tout leur sens, leur valeur dans ma tête. Et je n’en regrette aucune.

A vous, les amis rencontrés cette année.

Et à vous, messieurs, que 2009 voie enfin la fin de votre quête d’amour, qu’elle vous apporte ce suc donc vous rêvez et qu’elle le fasse bien, en grand, en couleur et dans l’euphorie… C’est ce que je vous souhaite de pire, sincèrement.

Et en attendant, je vous regarde vivre, rayonner, éclater de rire et je me dis que j’ai de la chance que ces rencontres aient été attachées à ma destinée…

Marie, le 31 décembre 2008

Un câlin ou un torticolis, il faut choisir…

Ca fait depuis dimanche que je me traîne avec un mal à la nuque, dans le bras droit et à la tête…
Je bouffe des anti-douleurs à la pelle. Je mets une crème chauffante.

Mais ça passe pas.

Hier, au contraire, ça a même empiré. J’en aurais pleuré devant mon écran d’ordi. Ai quitté le bureau à 16h00, à bout de douleur, pour filer chez le doc (re-coucouuuu !). J’aurais bouffé toutes les personnes qui me bousculaient dans le bus (et encore, bouffer, c’est sympa à côté de ce que j’avais vraiment en tête). Je vous jure, même enceinte avec des contractions sur le chemin de la maternité, j’étais plus avenante !
Bref…

Auscultation, palpations, massage, questions… Il m’a observée sous toutes les coutures, a touché là où ça faisait mal (pas touuuuuuuuuuuucheuuuuuuuuuuuuuh ) et m’a sorti avec un petit sourire entendu:

« Oooooouh, toi, tu me fais un superbe torticolis, ça doit faire mal, dis donc ! »

Naaaaaaaaaan, ça fait pas mal, je venais juste faire un p’tit coucou, comme j’étais pile poil de passage dans le quartier (comprenez que je prends un train, un bus et que je marche pour y aller, j’étais vraiment là par hasard) et que j’étais déjà venue jeudi passé pour une angine blanche, me suis dit que j’allais manquer, que c’était pas sympa, qu’une semaine sans moi, mon toubib allait s’ennuyer, etc.
Ben oui, j’ai mal, gros malin.

Sourire « j’espère que tu as un amoureux pour te faire des massages car ça va être nécessaire, là ».
On peut passer sur ce petit détail ? Merci.

Bon, ben voilà, je suis sortie de là avec une ordonnance longue comme un jour sans pain, des trucs « à pas prendre si tu travailles, hein », donc à ne prendre que si je dors après. C’est mal barre. Passque, oui, ça semble pas comme ça, au premier abord, mais je travaille. Et je dors peu.

Une seule solution: inverser l’ordre des choses. Travailler peu et dormir pas mal. Bon plan. Mais pas sûre que ça marche au boulot.

Ceci dit, je vous conseille mes médocs, planant.
Y’a même écrit « risque d’accoutumance » dans la notice, c’est dire. Et j’ai de quoi se shooter toute une semaine. Je pense me reconvertir dans le deal, tiens.

Juste un petit détail: ce matin, Facebook me rappelle gentiment que j’ai accepté de participer à l’événement « Journée des câlins, partagez des câlins avec tout le monde aujourd’hui ». Journées des quoi ?????????!!! Nooooooon !!!

Le premier qui m’approche et qui me serre dans ses bras, je le trucide, ok ???