L’effet « années 80 » sur les trentenaires (bon, ok, les trentenaires approchant dangereusement de la quarantaine surtout, voire même ceux qui y sont de plein pied, dans les 40 piges) ne cesse de m’épater.
L’explication de cette attraction fatale pour une musique décidément d’un goût très sûr coule forcément de source : faites un rapide calcul, tous ces braves gens (moi y compris) étaient ado pendant les 80’s. Donc se déhancher sur du Madonna, draguer sur du Duran-Duran, emballer sur du Depeche Mode et conclure sur la musique de Top Gun (Berlin, « Take my breath away », pour ceux qu’Alzheimer guetterait déjà) fait partie de leur histoire la plus intime. D’un moment clé de leur vie, s’il en est : celui où l’on se construit, où l’on se forge une identité, où l’on choisit un chemin de vie (qu’on ne suivra pas forcément, voire pas du tout d’ailleurs) et où l’on découvre le sexe, aussi, accessoirement (mais là, je dévie du sujet). Lire la suite