Le Pari de Marie

L’Homme et Amaury (l’un des concepteurs de ce magnifique-extraordinaire-sublime blog -aucune mention n’est inutile-, qui fait partie de l’agence 56k, hop, je leur fais de la pub au passage, ils le valent bien) sont certainement les deux hommes les plus pénibles que je connaisse de la Terre-de la Galaxie-de l’Univers (bon, ok, de mon entourage, quoi)…

Chaque fois que je poste un billet, il y en a bien un des deux (voire les deux, souvent, ils ont tous les deux accès aux stats de mon blog) pour me sortir : « Purée, les gens rappliquent pour te lire à chaque fois que tu écris, c’est épatant ! Et dire que si tu postais plus souvent, tu fidéliserais tout ce monde et tu te ferais un lectorat de fou ! C’est vraiment nul que tu n’écrives pas plus souvent ».

Ca, c’est la version gentille, j’ai parfois droit aussi à une version plus corsée, mais je vous l’épargne.

Certes, ils ont raison. Je n’attire pas le chaland avec une production fraîche et renouvelée de manière incessante. Du coup, je perds des lecteurs bien intentionnés à la base mais qui ne pensent pas à revenir…

Même si, statistiques à l’appui, ce blog est lu (et bien lu, j’en reviens pas moi-même), je peux comprendre qu’attendre 400 ans (ou deux semaines, quoi, c’est pareil) entre chaque article, c’est lassant…

Et comme il faut soigner sa clientèle… heu, pardon, son lectorat, j’ai décidé de lancer un pari :

Pendant 15 jours à partir de demain (samedi et dimanche non compris, la guerrière s’accorde un temps de repos quand même), je posterai UN BILLET PAR JOUR.

(je suis folle)

(mais ça fera peut-être taire l’Homme et Amaury, tiens, quand même, c’est pas négligeable, ça)

Comment m’est venue cette idée déb… heu, intéressante ?

Au moment où j’ai eu fini d’écrire pour mes clients (oui, j’écris aussi pour d’autres), je me suis dit que, pour finir, écrire plus d’un billet par jour, pour eux, je peux le faire. Alors pourquoi pas pour mon blog à moi ? (le premier qui me dit « parce que t’es pas payée pour » reçoit la médaille en chocolat de la meilleure déduction de l’année mais ne soyons pas bassement matérialistes, voyons)

Donc, voilà, haro sur ma paresse et ma procrastination, on va, tel Blaise Pascal en son temps, relever un Pari !

Ouais.

Sauf que le Pari de Pascal, il avait quand même autrement plus de gueule que le mien. Faut avouer. La dimension philosophique du mien, de pari, reste à trouver (on est le lendemain de la Sainte Marie, ça compte ? Non ? Ha bon)

Bref, je m’en vais donc de ce pas vous trouver des sujets intéressants/drôles/touchants/exaltants/tout  la fois (et, heu, taper sur le petit de l’Homme pour qu’il me sorte 15 bons mots à la minute, c’est pour la bonne cause). Vous allez me dire que vu l’actualité (notre beau pays, les événements en Angleterre, en Norvège, mes vacances à Cuba… cherchez l’intrus), je ne devrais pas avoir trop de problèmes pour trouver l’inspiration, mais voilà, justement, sur ces sujets, tout a déjà été dit, et bien mieux que tout ce que je pourrais vous dire/écrire ici (qui n’est pour finir que l’endroit où j’étale mes petites réflexions, ce qui ne rajoute pas toujours des éléments fondamentaux au débat, faut bien avouer).

Donc je vais encore chercher un peu (tic-tac-tic-tac-tic-tac-tic-tac, j’ai pas dix mille ans pour trouver !) et je reviens demain avec le premier article de la série.

J’ai jusqu’au 30 août pour vous prouver que je peux le faire.

Vous avez jusqu’au 30 août pour me prouver que vous suivez le pari.

Et on gagne quoi ?

Heu… A vous de me le dire… !

 

 

(PS : ce billet est dédié à Catherine, élue boosteuse officielle de blogueuse procrastinatrice. Titre amplement mérité et pas facile à porter, j’en conviens)

 

 

 

 

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