Elizabeth, l’âge d’or

La semaine passée, grâce à ma copine Poutchi, j’ai pu assister à l’avant-première du film « Elizabeth, L’âge d’or ». Suite à cela, je lui ai fait un petit compte-rendu à mettre sur son blog.
Et je ne résiste pas à l’envie de vous mettre cette petite critique ici, vu que le film est sur les écrans dès aujourd’hui…

Elizabeth, The Golden Age

Bon, chuis une fille assez consensuelle, d’habitude, hein.
Même plutôt franchement gentille. Vite contente. Ok, pas du genre à fondre en très gros sanglots parce que la maman de Bambi se fait tuer, mais quand même, ça me touche.

Bref, au ciné, je sors assez vite guillerette, heureuse, touchée, même parfois emballée…

En plus l’Histoire, la vraie, avec un grand H, je connais. Chuis d’ailleurs plutôt calée dans le domaine. Donc les graaaaaandes fresques historiques, ça me plait.

Alors voilà, « Elizabeth, l’âge d’or », c’était ZE film pour moi, non ?

Ben non.
Non.
Non.
Re-non.

Non, parce que pour apprécier un film, il faut d’abord pouvoir l’écouter avec plaisir. Toutes oreilles ouvertes. Sans être agressée par une musique omniprésente, constante, tonitruante… Alors, ok, elle était peut-être belle, la musique. Deux minutes. Pas deux heures. Insoutenable.

Non encore, parce que j’aime bien les histoires d’amour compliquées (qui a dit que j’étais une fiiiiiille ?). Et qu’ici, j’ai carrément cru être devant un téléfilm allemand. Avec le happy end à l’américaine. Tout ce que j’aime, quoi. Une intrigue d’amour cousue de fils blanc devinable au bout de la 10ème minute du film (j’exagère à peine).

Non toujours, parce que les images léchées, très léchées, trop léchées devenaient un fifrelin lourdes à la fin. On virevolte dans tous les sens, on en attrape le tournis et on comprend même plus l’intrigue, tenez.

Non enfin, parce que d’un point de vue historique, on s’y perd un chouïa. Ok, on comprend le rôle de Marie Stuart dans l’affaire. On appréhende l’inquisition et les guerres de religion. Mais, heu, question combat entre les Anglais et les Espagnol, défaite de l’Invincible Armada, tout le monde va se rasseoir, on n’y comprend plus rien du tout ! On nous largue sans explication en nous montrant qu’au final, les Anglais ont gagné et tout le monde est content. Youpie. Un peu mince, jeune homme.

Bon, évidemment, on pourrait trouver des tonnes d’excuses au réalisateur, Shekhar Kapur, qui a fait ses armes à Bollywood avant de débarquer sur la côte ouest américaine. Et en plus on peut me traiter de partialité vu que j’aime pas les films indiens. De fait, j’aime pas du tout. Mais néanmoins, ce film pêche quand même par ses nombreux excès et c’est rendre service que de les souligner, amoureux du ciné indien ou pas.
Ceci dit, je vais arrêter de jouer ma peau de vache et avouer que mon côté girly a été, lui, enchanté. Purée, quels costumes !!! Rhaaaaa, je veux les mêmes pour Noël !!! Pile la même robe que Cate Blanchett ! Avec les froufrous, les trucs qui brillent, les plis dans le dos, la traîne dorée,… TOUT ! Et alors, Père Noël, pliiiiz, si vous passez dans le coin et jettez un coup d’oeil à ce billet, envoyez-moi un Clive Owen aussi, sous le sapin. Misère, que ce type est beau. A bouffer. Je le veux bien à la place de la dinde, là. Ou en déco dans la crèche. Ou enrubanné de rouge. N’importe comment, démerdez-vous, il me le FAUT. Et, ce qui ne gâche rien, il joue bien. Si, si.

Parce que, justement, c’est là, le côté positif (haaaaa) du film: les acteurs. Cate Blanchett, impeccable (qui a dit Oscar ?). La petite jeune Abbie Cornish, frémissante. Même Samantha Morton, en Marie Stuart, royale et humaine. Sans oublier le beau Clive Owen, donc, héros de Sin City, qu’on va revoir dans Sin City 2 (je sens que je vais aimer, chais pas pourquoi… Alleeeez, accusez-moi de partialité !) et qui joue un touchant Raleigh. Bref, là, rien à redire, beau casting. Tout comme il faut.

Bon, pour finir sur une touche drôle, un détail qui, si vous allez voir ce film, est à capter: à un moment, on voit le micro du preneur de son apparaître… Si vous le voyez aussi, faites-moi signe 😉

Elizabeth, the Golden Age, sur vos écrans le 12 décembre.

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