A-t-on le droit d’être heureux alors que le malheur est partout ?

Après une semaine méga folichonne niveau nouvelles du monde, y’a de quoi se poser la question.

C’est clair que quand on voit l’horreur partout (et pas juste à Alep, il se passe des trucs atroces au Nigeria aussi entre autres…), on peut se poser la question.

D’autant qu’en plus, sur les réseaux sociaux, dès que vous parlez d’un problème, d’un truc que vous trouvez grave, il y aura bien toujours quelqu’un de bien intentionné pour vous dire qu’il « y a plus grave » et, hop, faire dans la surenchère de malheur. Et évidemment, il y a moyen, question malheur et mauvaises nouvelles, la planète ne manque pas de ressources.

Du coup, on se sent pas très légitimes à profiter du bonheur qui est sous nos yeux.

Mais posons-nous deux secondes (voire trois) : est-ce que passer sa vie à se lamenter sur tous les malheurs de la planète va aider à les soulager ?

Non.

La seule chose qui pourrait réellement soulager les malheurs des autres, c’est l’action concrète.

Parfois, l’action concrète est possible.
Parfois elle ne l’est pas trop.

Donc au lieu de s’asseoir et culpabiliser d’être heureux, profitons-en.

Le bonheur se barre souvent et plus vite qu’on ne le croit.

Pour ma part j’ai juste envie de faire la fête avec les gens que j’aime.
En regardant briller les lumières du sapin de Noël comme quand j’étais gamine.
Juste ça.
Tout ça.

Et je vous conseille très sincèrement de faire pareil.
C’est toujours ça de pris sur l’ennemi !