44 ans moins un jour

Yep, de retour.

Mais pas pour longtemps.

Je voulais tout d’abord m’excuser de ne pas avoir été jusqu’au bout de mon défi fin décembre. Plusieurs choses m’en ont empêchée, que je ne ai pas vraiment envie de détailler ici, mais qui étaient assez importantes pour que je perde toute envie d’écrire encore un mot sur ce blog.
Ecrire est un exercice compliqué (surtout écrire en public, je ne parle pas d’écrire juste pour soi, ça, c’est un autre problème) qui demande pas mal d’énergie, de temps et de travail. Ca demande aussi un peu de souffrance, parfois. J’accepte complètement cette règle du jeu, mais si le niveau de souffrance devient bien plus élevé que le plaisir ou les bienfaits que vous pouvez retirer d’une écriture publique, je pense que le jeu n’en vaut plus la chandelle, ni l’énergie. Il y a clairement une certaine forme de masochisme à l’écriture (du moins, pour moi, n’hésitez pas à me donner votre avis sur le sujet…), mais si cela devient une souffrance intenable, là, c’est clairement maladif et il faut se poser des questions.
Donc, j’ai arrêté. Mon masochisme a des limites et ça, c’est une bonne nouvelle !

Ceci dit, je voulais quand même faire un article sur mon année supplémentaire. Demain, j’ai 44 ans.

Je vais vous éviter l’article caliméresque de l’année passée, mais j’insiste sur le fait qu’il a été important, que j’ai pu, grâce à cela, me prendre un shoot de gentillesse et de bienveillance (on est d’accord que ça manque solidement dans ce monde, hein) et que ça a été plus que positif. Donc je n’écrirai plus d’article de ce genre, mais je ne le regrette pas et encore merci pour vos réactions.

Si je dois faire un bilan de cette année, j’ai certes encore été sur des plages (on ne se change pas, hein…), mais j’ai aussi fait d’autres choses bien plus importantes. Dont mettre de l’ordre dans ma vie pro (et ça, c’était fondamental), mettre de l’ordre dans ma maison (en gros, moi qui déteste la déco, j’ai dû m’y intéresser… Ca donne un lieu de vie encore en construction mais qui devient quand même nettement plus agréable et qui permet d’y voir plus clair) et mettre mes envies et désirs à plat (non, ce n’est pas sexuel, didjû !!!). Bon, reste l’action, mais ça, c’est pour l’année qui vient, ne mettons pas la charrue, etc, etc.

Alors voilà, pour pas changer, je vais aller me balader sur une plage pour mes 44 ans.
Mais ensuite, j’irai aussi me balader dans des villes qui bousculent et je me prendrai la tête pour comprendre le monde qui s’enfonce dans le chaos autour de nous. Et si je peux partager cela avec vous sans y laisser ma bonne humeur (et sans trop de masochisme, donc), je le ferai.

Le petit de l’Homme (oui, je sais, il n’est plus « petit » !) a eu l’idée, l’envie, d’ouvrir un blog familial… Cela m’a étonnée (on se demande souvent ce que deviennent les enfants des parents blogueurs, s’ils prendront du recul par rapport à la pratique parentale ou s’ils suivront les traces) mais l’idée fait son chemin de mettre en commun nos compétences (la photo pour l’Homme, la vidéo et le montage pour le « petit », le texte pour moi) et d’exposer nos visions d’un monde qui évolue avec nos regards à chacun.
A suivre, donc…

Demain, j’ai 44 ans.
Et je découvre qu’il ne faut pas forcément être ado pour être parcourue d’envies, d’idées fugaces ou tenaces, de frissons, d’explosions et de rage.
Et c’est plutôt une bonne nouvelle.
C’est même carrément une vache de bonne nouvelle !