New York diaries, jour 3 : de l’or et des bulles

(Cet article fait partie d’une série de 9 articles, pour la suivre chronologiquement depuis le début, cliquez ici)

Parmi les musées que j’ai le plus visités au monde (entier de la galaxie de l’Univers de… etc), je pense que le Met (Metropolitan Museum, s’entend) caracole largement en tête.

J’ai dû, en gros, le visiter à chaque fois que j’ai mis les pieds à NYC (à part une ou deux fois où j’ai pu esquiver la chose, yeah). On pourrait, décemment, en conclure que je connais donc cet endroit par cœur.
Mais à l’instar de la ville dans laquelle il trône imperturbable, le Met n’est pas un musée qu’on peut visiter une fois (ou même 100) et prétendre connaître. Comme New York, il change, évolue et tout comme l’expérience new yorkaise, il varie et s’éclaire différemment selon les perspectives et aspirations de ceux et celles qui le visitent.
Cette fois-ci, je le visitais avec ma mère. Et pour la première fois, avec un audioguide (ceci n’ayant absolument aucun lien avec cela, hein). L’idée était bonne, sauf qu’elle était longue.
L’audioguide propose une visite des grandes oeuvres (sélectionnées par le directeur himself) du musée. Du coup, vous vous baladez dans toutes les salles et cela donne, forcément, envie de s’arrêter devant tout le reste. Des 2 heures de visites prévues par l’audioguide, vous passez donc à 4, voire 6h00 de balade dans le musée.
Le petit de l’Homme, pourtant extrêmement patient et attentif dans les musées (à en étonner tout adulte normalement constitué, d’ailleurs), a un chouïa commencé à trouver le temps long et s’est mis en tête, ô horreur, de fouiner dans l’audioguide. Qui s’est avéré être un iPod (protégé par un mot de passe). Terrain connu pour le monstre qui est entré dans le système (youplààà) et a effacé… l’application qui servait d’audioguide (« mais je voulais mettre de la musiiiiiiique ! », comme s’il y avait le Grand Jojo sur les iPods du Met, tiens…) ! Beau message pour nous faire comprendre qu’il n’en pouvait plus (même si, sur le moment, ça nous a surtout fichu en colère, que la nana à laquelle il a dû rapporter son audioguide n’a pas été dupe une seconde du « on ne comprend pas ce qu’il s’est passé, d’un coup, l’audioguide a planté, blablablabla… » et qu’elle lui a bien fait comprendre qu’il n’avait plus jamais intérêt à recommencer. On promet à sa place.).

De l'or au Met...
De l’or au Met…

Le Met, je l’ai déjà dit, c’est un peu comme New York. C’est donc un peu comme les USA : énorme et qui part dans tous les sens. On y découvre de tout, un temple égyptien aux toiles de Goya et Velazquez , en passant par l’art précolombien.
Et justement, à propos d’art précolombien… Je n’ai jamais vu autant de pièces en or… C’était un département que je n’avais jamais vu (tout comme l’art africain et celui d’Océanie) et qui regorge de choses magnifiques qui poussent à la réflexion.

Ceci explique aussi peut-être un des attrait de New York, cette ville n’a pas une histoire unique et linéaire. Elle est faite de migrations, d’intégrations, d’absorptions. D’allers-retours. Chacun s’y retrouve, chacun s’y sent chez lui. Puisqu’elle est le Monde. Et le Met reflète cette existence. Tout ce qui le compose vient du monde entier. Il ne se base pas sur son histoire mais sur l’Histoire. Afin de montrer à chacun de ses visiteurs un petit bout de la Culture et de l’Histoire. C’est assez déroutant (qu’est-ce que tout cela fiche là puisque rien n’est originaire de là ?) mais historiquement intéressant (c’était le but de ceux qui ont créé ce musée : ouvrir ses visiteurs à l’Histoire et au Monde).

... et des bulles !
… et des bulles !

 

Nous nous sommes assis au restaurant (le Petrie Court Cafe and Wine Bar, un des nombreux restaurants et cafétérias qu’on peut trouver dans le Met), la vue sur Central Park était reposante et belle… J’ai pris une coupe de champagne (oui, encore), il me fallait parfaire ce moment exquis…

 

 

 

 

Pour finir, des bulles, de l’or, de l’histoire à foison, que faut-il de plus pour me rendre heureuse ?

(héééééé, pour l’or, j’déconne, hein !)
(Quoique…)

PS : – nous avons terminé la journée dans les plaines de jeux de Central Park, et je fais ici un clin d’oeil à ma mère en vous conseillant d’aller voir la statue d’Alice au Pays des Merveilles dans le parc… Une merveille, justement !

– Nous n’y sommes pas passé cette année, mais nous l’avons fait quand le petit de l’Homme était plus petit : je vous conseille le Zoo de Central Park… surtout pour les otaries. Par contre, si vous cherchez Alex, Marty, Melman et Gloria (si vous ne savez pas qui c’est, Wikipedia est votre ami !), passez votre chemin, ils ne sont pas là ! (et il n’y a pas de lion, de girafe, de zèbre, ni d’hippopotame dans ce zoo. Le petit de l’Homme était vachement déçu…)

– Et, parce que décidément, Brooklyn, c’est ZE place to go, je vous conseille vivement de faire Prospect Park… C’est Central Park… en mieux (enfin, l’Homme et moi, on préfère, quoi) !

– Pour en revenir au Met, si vous avez des enfants qui comprennent l’anglais (le petit de l’Homme sy’ met à peine donc on a encore de la marge), je ne saurais trop vous conseiller de leur prendre l’audioguide pour enfants et la visite familiale, ça leur évitera de hacker l’iPod du musée parce qu’ils n’en peuvent plus !

(Pour la suite, rendez-vous sur New York Diaries, jour 4)

Moi je dis, les Précolombiens, ils avaient tout compris !
Moi je dis, les Précolombiens, ils avaient tout compris !

 

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