Calendrier de l’Avent : Jour 1, présentation

Ce matin, j’avais la ferme intention de m’acheter un calendrier de l’avent.
Je ne suis pas fan du truc d’habitude, mais en ces temps pas hyper marrants, j’avais envie de me raccrocher à quelque chose en attendant la chaleur de Noël…
Comme je n’aime pas le chocolat (ne prenez pas cet air effrayé, c’est pas contagieux), j’avais visé un calendrier plus sympa et qui ne proposait pas de se bâfrer jusqu’au 24 décembre. Sauf qu’en arrivant comme une fleur, tout sourire, au magasin censé le vendre, je me suis retrouvée devant une vendeuse péremptoire : « Ouhlà, non, on est en rupture de stock, madame, ils devaient être vendus avant le 1er décembre, évidemment ! »

Evidemment.
Chuis con, moi.

Du coup, je me suis retrouvée, un premier décembre, sans calendrier.

Y’a pas mort d’homme, me direz-vous. Certes, non. Mais frustration, il y a (ça, c’est pour vous annoncer le nouveau Star Wars, admirez la technique). Et la frustration m’a fait réfléchir (wé, c’est pas toujours le cas, mais ce coup-ci, ça a plutôt bien fonctionné, on va dire que c’est dû au miracle de Noël).

Il y a quelques temps, j’étais tombée sur un article parlant d’un « calendrier de l’avent à l’envers » et l’idée m’était apparue absolument géniale. Alors non, il ne s’agissait pas d’ouvrir toutes les petites cases en remontant du 25 au 1er, non. Le but de ce calendrier de l’avent « à l’envers » était de garder les cases du 1er au 25, MAIS de les remplir au lieu de les vider. Et d’y mettre ce qu’on veut, des pensées, des idées, des listes de choses à faire… Ou même mettre chaque jour, dans une boîte, une chose qu’on désire donner à des gens qui ont moins que soi. De la nourriture, des vêtements, des livres,…
Bref, au lieu de vider les cases en pensant à soi, le but était de les remplir en pensant aux autres.
Pour finir, la période de Noël n’est-elle pas la meilleure période pour distribuer de l’amour ? Parce qu’on ne peut pas dire qu’il y en ait trop sur la planète pour l’instant, de l’amour. Ca déborde pas, quoi. Et encore moins sur les réseaux sociaux.
Donc l’idée m’a parue bonne, fabuleuse, même.
A bas l’achat du calendrier, on va faire son calendrier soi-même ! Avec amour. Et en partageant avec les autres.

Et puis est venue l’idée de Sophie : Sophie a décidé de faire un #31bloggingdays.
Ca veut dire, en français dans le texte, qu’elle s’est lancé le défi de bloguer tous les jours pendant tout le mois de décembre. En découvrant sa bonne résolution de fin d’année (avouez, c’est pas commun, en général, on ne prend pas de bonne résolution un 1er décembre… Ben Sophie, si), je me suis juste dit « chouette, extra, ça va me faire des super lectures ! » et puis aussi, ok, j’admets, « mais elle est folle, ma parole ». Et puis encore « je vais clairement lire l’article du 4 décembre » (l’explication se trouve ici, et pour la bordélique que je suis, ça vaut de l’or). Bref, on aura compris, je me suis dit un tas de trucs, vraiment un tas… sauf « mais quelle bonne idééééée, et si je faisais pareil ? ». Ca ne m’est venu à l’esprit à AU-CUN MOMENT. JA-MAIS.

Et là, paf, Melissa s’en est mêlée. Elle, elle a visiblement très clairement pensé « Haaaaa, mais quelle EXCELLENTE idée, je vais faire tout pareil, tiens ! ». Cette fille est folle. On est d’accord. Et évidemment cela n’avait vraiment rien à voir avec moi. Evidemment.

Mais voilà, je me suis vu répondre sous le statut de Melissa annonçant sa folie (Facebook, cette cause de tous les maux, on ne le répétera jamais assez) « Purée, gnnnnnnnn ! Sophie, Mélissa, je vous rejoins !!!! ».
Admirez le style de la formule. Enlevée, drôle, littéraire.

Non, je déconne.
J’ai répondu n’importe quoi, n’importe comment. Et sans réfléchir.

Mais voilà, comme j’ai un MINIMUM réfléchi après, j’ai trouvé qu’au final, même si ma réponse manquait de panache, c’était plutôt une vache de bonne idée. Il était là, mon calendrier de l’avent !
Alors non, je ne vais pas remplir une caisse avec des choses à donner dedans.
Je vais faire ce que je sais faire de mieux. Même si c’est clairement pas énorme. Je vais offrir des textes. Un mois de textes. Des textes pour réfléchir, des textes pour aimer, des textes pour hurler, des textes pour sourire, des textes pour avoir chaud, des textes pour se souvenir, des textes pour débattre, aussi. Bref, 31 textes.

Ce mois-ci, le petit de l’Homme (oui, oui, il veut que je l’appelle encore comme ça) aura 13 ans, on fera le bilan de son année (oui, il le demande, il me lit, donc, paf, il aura son texte).
Ce mois-ci, je serai mariée depuis 14 ans, ça fait deux fois 7 ans, est-ce que ça veut dire qu’on réfléchit deux fois plus ?
Ce mois-ci, j’en profiterai pour vous parler de mon désarroi face à la montée de la haine et le retour de discours qu’on croyait morts et enterrés.
Ce mois-ci, je chercherai avec vous comment faire pour mettre de la lumière dans tout cela (idées welcome !).
Ce mois-ci, on fêtera la St Nicolas, Noël et on se gavera de bonnes choses (mais oubliez les idées de recettes, hein, je tiens à garder mon lectorat en vie et en bonne santé).
Ce mois-ci, on fera plein d’autres choses et je mettrai même le petit de l’Homme et l’Homme à contribution, tiens.

Ce mois-ci, j’écrirai jusqu’au 31 décembre.

Ensuite, je ferai une pause (oui, bon).

Et puis, je reviendrai le 8 janvier avec une nouvelle série sur New York, les Hamptons et Providence. On ira faire un petit tour dans l’Amérique de Trump et l’Amérique anti-Trump, dans l’Amérique de cet homme qui dirigera le monde dès 2017.

2017…

On y est presque… le compte à rebours commence…

(L’article Jour 2 du calendrier de l’Avent A Cuba « Internet est fermé le dimanche » se trouve ici)

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